Non, ce n’est pas la journée de LA femme !
Le 8 mars c’est la journée internationale de LUTTE pour les droits des femmes. Le malentendu syntaxique attaché à ce jour n’est pas anodin, les mots étant porteurs de plus de sens qu’ils n’y paraît. Le temps où Moulinex prétendait « libérer la femme » est révolu. Les femmes de par le monde sont nombreuses et diverses. Toutes uniques, toutes différentes, toutes des individus à part entière. Incarnant chacune leur genre à leur manière.
Et le 8 mars précisément, ce sont leurs voix, multiples et plurielles, qui se font entendre.
Rendez-vous à 16h place de la Gare à Lens, ainsi qu’à Calais et à Bruay.
En France, les lois qui ont permis plus d’égalité entre les hommes et les femmes ont toujours été le résultat des luttes, menées par les femmes elles-mêmes, pour leur émancipation :
- 1944 : Le droit de vote pour les femmes (et oui, seuls les hommes étaient reconnus comme citoyens après notre si célèbre Révolution Française !).
- 1965 : Le droit d’ouvrir un compte en banque et de travailler sans l’accord de son mari ou de son père.
- 1967 : Le droit à disposer de son corps : accès à la contraception
- 1975 : Le droit à l’avortement (Interruption Volontaire de Grossesse).
- 2000 : Loi sur la parité dans les mandats électoraux.
- 2006 : Loi reconnaissant le viol entre époux.
D’autres combats restent à gagner :
- L’égalité des salaires entre les hommes et les femmes.
- La répartition des tâches et de la charge mentale au sein du couple.
- La fin des agressions et du harcèlement sexuels et sexistes.
Ailleurs dans le monde, les droits des femmes sont sans cesse bafoués : le viol organisé comme arme de guerre, les mutilations sexuelles, la relégation des femmes dans la sphère domestique, …
Si, en France, une petite victoire a encore été gagnée avec le vote en 2017 de l’extension du délit d’entrave à l’IVG, nous savons combien sont fragiles toutes les victoires acquises pour l’égalité femme/homme et il faudra encore bien des 8 mars pour que les droits des femmes soient reconnus et respectés partout dans le monde.
Si vous avez besoin d’informations concernant vos droits, contactez le CIDFF au 03 21 23 27 53.
Pour avoir un rendez-vous sur Liévin, appelez au 03 21 45 81 60